musique de chambre
CESAM,  Ensemble musical,  Musique de chambre

La musique de chambre

Une œuvre de musique de chambre est une composition musicale dédiée à un petit ensemble de cordes, bois, cuivres ou percussions dont chaque partie est écrite pour un seul instrumentiste. Si certaines voix sont doublées ou triplées, particulièrement dans les cordes, on parle d’orchestre de chambre ; au-delà, on parle d’orchestre, avec le qualificatif de sa composition instrumentale (symphonique, à cordes, d’harmonie, de fanfare…).

La conception de ces duos, trios, quatuors, quintettes, sextuors, septuors, octuors, nonettes et dixtuors… demande aux compositeurs une connaissance de l’harmonie, de la polyphonie, du contrepoint, de l’organologie que seuls quelques-uns ont su mener à leur apogée. En musique classique, la composition de quatuors à cordes est le plus souvent considérée comme l’un des summums de l’écriture musicale.

  • Les duos
  • Les trios
  • Les quatuors
  • Les quintettes
  • Les sextuors, septuors, octuors, nonettes et dixtuors…

L’expression « musique de chambre » apparaît à la période baroque, les compositions qu’elle recouvre étant destinées à être jouées dans l’intimité des intérieurs de nobles ou d’amateurs fortunés. Dès le Moyen Âge et pendant la Renaissance de nombreux ensembles de cordes, de bois, de cuivres, mixtes ou en consort se forment et jouent indépendamment de la polyphonie vocale, mais suivant le plus souvent ses règles d’écriture à quatre voix (soprano, alto, ténor et basse).

Découvrez les plaisirs de la musique de chambre

En principe, le terme exclut les pièces comportant une partie chantée, malgré le caractère intimiste que revêtent souvent la mélodie et le lied. Certains compositeurs des XXe et XXIe siècles cependant, introduisent la voix dans des ensembles de musique de chambre, comme Schönberg dans son deuxième quatuor à cordes, op. 10 (1908), Ottorino Respighi dans Il tramonto (1914), Olivier Greif dans son Quatuor à cordes no 3 avec voix (1998) et Elena Ruehr dans son deuxième quatuor « Song of the Silkie » (2000). Dans certaines œuvres récentes, le compositeur choisit d’adjoindre une partie de sons fixés (bande magnétique ou CD par exemple) aux instruments acoustiques, voire de les amplifier à l’aide de microphones, ou même de transformer leur son grâce à l’ordinateur

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_de_chambre